Comment je me suis retrouvée à passer 2 semaines dans un monastère
Cette expérience n’est pas arrivée par hasard. Deux ans auparavant, lors d’un premier voyage à Taïwan, j’avais visité ce monastère en tant que touriste. Situé à l’extérieur de la ville sur une énorme superficie, le lieu m’avait profondément marquée. Je voulais vraiment y revenir un jour.
Et puis, en préparant mon tour d’Asie, je suis tombée sur une annonce sur Workaway : le même monastère cherchait des volontaires pour participer à la vie du temple. J’ai postulé sans hésiter.
C’est ainsi que, quelques semaines plus tard, je posais mes sacs pour trois semaines de volontariat, non plus en simple visiteuse, mais en immersion totale dans le quotidien des moines.


Une journée typique dans le monastère
Le rythme quotidien était flexible pour les volontaires mais permettait de profiter de nombreuses activités du monastère :
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04h30 – Réveil
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05h30 (optionnel) – Chant du matin
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06h15 – Petit-déjeuner végétarien, pris en silence
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09h00 – Temps libre ou service (ménage, jardin, cuisine)
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11h15 – Déjeuner, pris en silence
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14h00 – Temps libre ou service (ménage, jardin, cuisine)
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17h15 – Dîner, pris en silence
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18h45 – Méditation
- 20h30 – Coucher
Le silence était observé la majorité du temps, notamment pendant les repas et les pratiques spirituelles. Cela m’a permis de me reconnecter profondément à l’instant présent. Le reste du temps libre permettait de lire, peindre ou discuter avec les moines.

Rencontres humaines, malgré la barrière de la langue
Ici, on ne parle pas beaucoup, mais on fait attention à chaque personne que l’on croise. Un sourire échangé pendant les tâches du matin, un geste discret pour saluer, une inclinaison de tête : autant de micro-moments chargés de sens.
Avec les moines comme avec les autres volontaires venus des quatre coins du monde, tout le monde ne communiquait pas en anglais mais la communication se faisait autrement : dans l’attention, la présence, et le respect du rythme de chacun.
Malgré cela, il a été possible d’avoir de longues conversations avec des moines qui parlaient anglais, comprendre ce qui les a poussé à vivre au monastère et prendre de leurs conseils. Le monastère est composé à 80% de moines femmes et c’était enrichissant de pouvoir écouter leur parcours.

Ce que j’en retiens
Ces 21 jours ont été un retour à l’essentiel. Je suis ressorti plus calme, plus aligné, avec une envie forte de ralentir même au cœur de ma vie de voyage. C’est une expérience que je recommande à tout le monde
Comment faire un volontariat au Fo Guang Shan à Taïwan ?
👉 Où se renseigner ?
Vous pouvez retrouver l’annonce sur le site de workaway
👉 Que faut-il emporter ?
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Vêtements amples et neutres (idéalement beige, blanc ou gris)
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Carnet de notes, gourde bouteille d’eau
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Etre prêt à manger végétarien, ne pas fumer ou boire, ne pas avoir de comportement déplacé pendant la durée du volontariat
👉 Est-ce qu’il faut parler mandarin?
Pas besoin même si ça aide forcément de parler la langue locale mais l’anglais suffit
Vous pouvez me contacter sur Instagram ou par email si vous souhaitez plus d’informations concernant mon expérience.